Bienvenue à Almont les Junies,

Capitale de l'estofinado

Avant 1786, Almon dépendait de la paroisse de Flagnac ainsi que d’autres hameaux situés à l’ouest de ce village et à 2 heures de marche de l’église. Le grand éloignement, les intempéries, le relief accidenté de la région et la longue absence hors du domicile, pour se rendre à l’office, généraient le mécontentement des paroissiens d’Almon et des alentours. En février 1786 débutaient des négociations en vue d’ériger une nouvelle église plus proche. En octobre 1787, la commission d’enquête épiscopale ordonnait, enfin, la création de la paroisse Saint-Martin d’Almon (36 villages, 100 maisons et 707 habitants). La commission concluait en disant que la nouvelle église devait être construite « au-dessus du village des Junies ». Les villages d’Almon (6 maisons) et Junies (2 maisons) étaient proches puisque les noms contractés ont donné « ALMONT-LES-JUNIES » (en ancien français « les » signifie « près de »). Après la révolution, la Convention qui a crée les communes administratives à partir des paroisses existantes entérina simplement le fait. La commune d’Almont les Junies était bien née en 1787. Le 1er avril 1993, la commune d’Almon-les-Junies est renommée ALMONT-LES-JUNIES et retrouve ainsi le « t » final pour se rapprocher de la racine latine Almontis.

L'histoire de la localité d'Almont :

La première mention de la localité d’Almon (ALMONTIS) est inscrite dans le cartulaire de Conques (recueil d’actes attestant les titres ou privilèges à l’usage de l’abbaye) entre 997-1031. Les terres autour d’Almon faisaient parties des terres dites de « Sainte-Foy » et, au cours des différentes époques, seront partagées entre seigneuries et châtellenies : famille de Belfort, puis Belfort-Saint-André, famille de Mouret (Pagas), famille de Flory (Laval) et famille Donzac (Ginouillac, dont le manoir du XIIIE siècle, restauré au XVIIIE siècle, a été réaménagé en logements locatifs dans les années 1990).

La Méridienne Verte :

Notre commune est traversée par la Méridienne Verte. Au passage à l’an 2000, symbolisant la transition entre deux époques, l’architecte Paul Chemetov a réalisé un tracé vertical sur la France, reliant Dunkerque (dans le Nord) à Prats de Mollo (Pyrénées Orientales) en passant par le méridien de Paris. Le 25 novembre 1999, ce projet se matérialisa par la plantation de milliers d’arbres dans les 337 villages situés sur ce tracé. Le 14 juillet, un pique-nique géant était aussi organisé. http://fr.wikipedia.org/wiki/Méridienne_verte

La chapelle Sainte Catherine :

Selon la légende, au XIIème siècle, le bienheureux Hugon, originaire du village de Puechagut (commune de St Parthem), éleva la première chapelle et y vécut en ermite. Au fil des années, la chapelle fut peu à peu abandonnée et même en état de délabrement. Afin de la sauver, la population et la paroisse d’Almont les Junies décidèrent de l’édifier sur sa commune (avec le consentement du curé de St Parthem).  Edifice du XIXème siècle, la chapelle a été construite en grande partie par des bénévoles. Ceux-ci participent même à sa conservation. Messe le mercredi avant la Sainte Catherine.  ⇨ Ouverte au public, demander la clé à un voisin.

La croix du Cabanou :

Il y a plus d’un siècle, suite à une épidémie de peste qui avait envahi la région, et touché les troupeaux, les paysans édifièrent la croix pour les protéger. En remerciement de la protection accordée par les cieux, ils firent la promesse d’y venir en procession une fois par an. Erigée à 445 mètres d’altitude et tournée vers le clocher d’Almont et la chapelle de Gironde, une vue panoramique s’offre aux visiteurs. Restaurée en 1950, la procession a lieu le mercredi après la Pentecôte.  ⇨ Promenade : Il est possible d’y aller à pied (10 min.) ou en voiture depuis le village de Ginouillac. Pas de signalisation.

L'église Saint Martin :

Dû à l’éloignement de l’église de Flagnac, la population d’Almont les Junies demanda à l’évêché de Conques la construction de l’église St Martin. Une nouvelle paroisse sera créée et la nouvelle église sera donc bâtie vers 1860 au village des Junies. Elle a été restaurée en 1949. ⇨ Ouverte au public, demander la clé à Mme Trayssac.

L’espace évocation du stockfish :

En face du restaurant Carrier et de l’atelier agro-alimentaire, la Communauté de Communes de la Vallée du Lot a réalisé un séchoir à stockfish, une table d’interprétation et un mur d’images sur le stockfish et son histoire.

Le four à pain à l’entrée du village :

Crée en 2010, ce four à pain a une histoire bien originale. Lors de la fête d’été qui se déroule principalement au centre du village, les bénévoles du comité des fêtes cuisaient la pompe à huile dans un four à pain prêté gracieusement par un habitant du bourg. Celui-ci ayant décidé de cesser son activité autour du four, il a fallu penser à une solution alternative afin que la tradition perdure. L’idée était donc de démonter un ancien four appartenant à la commune et le remonter à l’entrée du village, où une place l’attendait devant la salle des Lilas, récemment aménagée pour les associations de la commune. Une réalisation plus que satisfaisante où bénévoles du comité des fêtes, municipalité et entreprise locale ont su rendre toute la beauté à ce four et lui redonner vie.

Le pont dit « romain » :

Autrefois, ce pont était utilisé par les habitants des hameaux situés sur la rive gauche de « Limoux », rivière qui, traversant la commune, les empêchait de se rendre au bourg d’Almont.

L'histoire de notre village

Le patrimoine de notre village